Les projections économiques pour l'année sont faibles et elles ne pourront être tenues que si la vaccination est rapide et équitable pour tous les pays. Sinon, la pandémie risque de rebondir avec, possiblement, de nouveaux variants encore inconnus.
La question du travail forcé et du drame des Ouïgours a été centrale dans les derniers jours des négociations, mais la Chine est parvenue à préserver son avantage dans la balance des échanges avec l'Europe.
Après les premières déclarations victorieuses, les détails de l'accord trouvé le 24 décembre déçoivent les pêcheurs britanniques, pourtant mis en première ligne des négociations. Pire, le secteur financier n'a pas été intégré à l'accord malgré un lobbying intense de la part de la City. Paris, Luxembourg et Francfort espèrent en profiter.
La réponse vaccinale dans les pays développés dépend de l'accès aux vaccins pour les pays pauvres, sinon la pandémie pourrait se prolonger plusieurs années et affecter profondément l'activité économique.
Aux Etats-Unis comme en Europe, le monopole des Gafam ne passe plus. Des sanctions importantes sont prévues pour forcer les géants du net à plus d'éthique et de transparence, mais ces derniers n'ont pas dit leur dernier mot et pourraient encourager les divisions européennes sur le sujet car les intérêts économiques sont importants.
Le trafic des aéroports parisiens, par exemple, pourrait ne revenir au niveau de 2019 qu'entre 2024 et 2027. Mais ce sont les aéroports régionaux qui subissent de plein fouet la crise actuelle, et ils pourraient très bien faire faillite si l'aide des gouvernements tarde trop.
C'est la triste régression d'une marque iconique, créée en 1969 à San Francisco, qui n'a pas su se renouveler, fragilisée par la crise financière qui menace plus de 3000 magasins à travers le monde.
Pour l'instant, l'Afrique est globalement parvenue à se protéger du Covid-19. C'est le moment pour une nouvelle approche européenne, moins opportuniste et plus attentive au développement durable, la protection des ressources naturelles, la stabilité politique et la création d'emplois.
Le FMI réévalue à la hausse les perspectives de l'économie mondiale, qui sont moins catastrophiques qu'estimé en juin dernier, mais de nombreuses inconnues persistent quant à l'évolution de la pandémie actuelle et ses répercutions politiques.
La crise en Italie, qui manque de matériel et de médecins, oblige l'Europe à coordonner son action tout en débloquant des fonds et laissant filer la limitation des déficits publics. L'économie doit être soutenue dès à présent, la pandémie n'étant toujours pas arrivée à son sommet.
La progression de l'épidémie et les mesures restrictives prises durant le week-end ont déclenché une nouvelle chute des marchés en début de semaine et la panique mondiale pourrait déclencher un krach boursier. En quelques heures, le monde du pétrole est passé d'une situation tendue à une crise majeure.
La croissance mondiale, déjà affaiblie par la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, pourrait retrouver les niveaux critiques de 2009. Et si le système financier est plus solide qu'en 2008, les espoirs de reprise resteront minces avant l'année prochaine.
L'arrêt des deux premiers réacteurs de la centrale de Fessenheim est la première étape d'un processus de démantèlement délicat, long et coûteux. Ces frais devront être pris en considération pour les autres pays européens qui dépendent de l'atome, afin d'assurer une transition énergétique en réponse au réchauffement climatique.
Si les risques de pandémie européenne restent "modérés" selon l'OMS, la propagation de Covid-19 alerte les principales Bourses européennes qui ont ouvert ce lundi en nette baisse.
Fidèle à ses engagements, Boris Johnson réduit l'accès au marché du travail pour les travailleurs de l'UE, mais de nombreux secteurs de l'économie craignent une perte importante de main d'oeuvre peu qualifiée.
Plusieurs dizaines d'ONG ont exprimé leur inquiétude face à un rapprochement qui devrait avoir un coût écologique certain et qui ne garantit pas l'amélioration des droits humains dans le pays.
Les Français ont l'impression que leur niveau de vie régresse, ce sentiment s'aggrave avec la prise de conscience environnementale et les consommateurs considèrent que ce sera pire pour les générations futures. Enfin, l'écart entre les plus pauvres et les plus riches ne cesse de progresser et nourrit un sentiment d'inquiétude et de contestation.