L'Union européenne et Budapest s’affrontent depuis plusieurs années sur les atteintes portées aux valeurs fondamentales européennes et la position ambiguë de Viktor Orban dans le conflit avec la Russie fragilise d'autant plus la cohésion des 27 face à la crise internationale.
« La leçon du Rapport mondial sur le bonheur de ces dernières années est que la solidarité sociale, la générosité entre les gens et l’honnêteté du gouvernement sont cruciales pour le bien-être », a commenté un des coauteurs, Jeffrey Sachs. « Les dirigeants mondiaux devraient en prendre compte », plaide-t-il.
Le mandat d'Emmanuel Macron promettait l'exemplarité et la transparence de la classe politique. Pourtant, le nombre des "affaires" et des prises illégales d'intérêts se sont multipliées, une situation que dénoncent certaines instances européennes qui encouragent la France à agir plus concrètement contre la corruption.
L'inquiétude se propage avec un sentiment de défaitisme. A l'approche des fêtes, l'Europe se remplie sur elle-même, mais les manifestations contre les mesures sanitaires subsistent dans presque tous les pays, malgré l'extrême contagiosité du nouveau variant Omicron.
Ce drame illustre l'incapacité des pays européens à définir une vraie stratégie sur l'immigration, à l'instar de la crise orchestrée par le Bélarus envers les pays voisins. La crise en Afghanistan devenant de plus en plus grave au niveau humanitaire, des milliers de réfugiés venant du Proche-Orient n'ont pas d'autre solution que l'Europe, fermement décidée à fermer ses portes à l'approche de l'hiver.
Les Jeux Olympiques sont aussi une vitrine pour s'opposer au racisme et à l'homophobie dans le sport. Les athlètes LGBT prennent des risques en s'exprimant sur ces sujets, s'exposant à une disqualification, mais l'opposition à l'homophobie d'Etat, en Hongrie et en Pologne, prend de nouvelles formes.
Les menaces de sanction se multiplient, les manifestations LGBT aussi, mais le gouvernement de victor Orban reste inflexible, à un an des élections présidentielles.
l'Union européenne peine à trouver la pression adéquate pour influencer la politique anti-LGBT de Viktor Orban et les limitations à la liberté de la presse. Si rien n'est fait, la Cour de justice pourrait être saisie.
La progression du variant Delta concerne plusieurs pays d'Europe et survient alors que les mesures de restriction se lèvent à travers le continent pour la saison estivale. Ce qui pourrait annoncer une nouvelle vague de contaminations à la rentrée. Ne pas reproduire les erreurs de 2020 semble urgent.
La pandémie de Covid-19 a ébranlé la qualité de vie dans les principles villes européennes, très touchées par la crise et les restrictions. A l'inverse, les villes de l'hémisphère sud, moins touchées et mieux organisées contre le virus, voient leur image briller et attirent les touristes.
La saison estivale approche et l'Europe se prépare à uniformiser les modalités qui permettront les voyages sur le continent. L'enjeu économique et social est immense. Le pass sanitaire devrait être prêt pour le 1er juillet, mais des inconnues subsistent, comme la présence du variant indien, qui progresse dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, très touché.
A travers le continent, la culture est un secteur très affaibli par l'épidémie de Covid-19. Des centaines de milliers d'emplois ont été perdus. Le Parlement européen vient de financer un vaste programme de soutien, et ceci pour les sept prochaines années
A travers le monde, les personnes lGBT sont poussées à participer à ces thérapies qui se produisent souvent dans les cercles religieux fermés ou dans la famille. Ces pratiques peuvent être assimilées à de la "torture", psychologique et physique. En France, la loi ne sera pas votée avant la fin du mandat d'Emmanuel Macron, une déception supplémentaire pour la communauté LGBT, qui attend toujours la loi sur la PMA.
L'immunité collective permet de tester ces rassemblements pour les jeunes, mais ces expériences sont difficilement applicables en France, où très peu de milliéniaux ont accès aux différents vaccins.
La fragilité et parfois la désorganisation des institutions offre de nouvelles opportunités au crime organisé, qui représente une des principales menace pour la sécurité. L'Europe tente de se protéger en attaquant les réseaux criminels, en particulier ceux qui favorisent la traite d'être humains.
A travers l'Europe, des monuments s'élèvent pour commémorer les milliers de décès dus au Covid-19. En France, l'idée reste dans les cartons, retardant un deuil populaire nécessaire.
173.000 personnes vivent avec le VIH en France et elles disposent désormais de traitements efficaces et bien tolérés. Mais l'épidémie du Covid, qui présente pourtant de nombreuses similitudes avec celle du VIH, a fait oublier le combat contre le sida, qui concerne pourtant 38 millions de personnes dans le monde.
Malgré la crise du Covid, les pays européens qui réussissent sont ceux où le cadre de vie est mis en avant, avec un taux plus faible de corruption, de criminalité et d'inégalités, ce qui favorise l'adhésion aux institutions et aux autorités.